Les Parques (1998)


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Cette solitude réelle du corps, loin d’elles.
Pas un homme ne me consolera et jamais assez ne remplira mon ventre de ce vide. Incarnation combien m’es tu douloureuse?
Englobée dans la poche des eaux de personne, spectatrice impuissante de l’horreur, je m’en remets au néant, au seuil de la destruction, là où plus rien n’a de sens si ce n’est que l’agonie de la transparence.
Traversée comme une épée par son vieux bras qui m’a arraché la vie, la vie qu’en moi je portais, infans détritus, tombée en poussière de mon propre corps, prisonnière spectatrice de l’horreur, l’innocente suspendue à ses crochets, baisse la tête docile, douleur folie et vengeance seront son avenir,
là d’où je viens referme sa vieille blessure sur celle … et moi d’où elle venait me désintègre
La transe est absolue et les raisons lointaines somnambulisme démentiel, malédiction.

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